De l'inutilité de certaines journées
Affalée sur ma chaise rembourrée, le téléphone mollement greffé à la main, je marmone dans le combiné et j'essaye de faire comprendre aux standardistes que je veux parler à un journaliste de leur rubrique "internationale", un mec qui ferait des articles sur des trucs qui se passent en dehors de la France ! Cette région géographique existe, contrairement à ce que pensent certaines rédactions du fin fond de la province.
Tout ça pour parler d'un récit de voyage sur la Chine... Mal écrit, un auteur zarbi, un style moche. Même pas original, non non ! Moche !! J'en ai marre. Où est la littérature que j'aime tellement ? Je l'ai perdue en cours de route, je l'ai laissée dans l'une des autres boîtes où j'ai été.
Encore deux jours.
J'en peux plus. Je suis au bord de la dépression nerveuse. Je voudrais retourner marcher au soleil sur le Pont des Arts comme tout à l'heure, en écoutant "Your heavy heart is made of sto-ooooooooone" parce que j'aime Coldplay. Sont pas "cold" du tout.
Je m'apprête à faire un effort surhumain pour trouver le moyen de me barrer, là, tout de suite, et ne revenir "que" demain matin (ce sera déjà beaucoup trop tôt !!!).
Aidez-moi.............. :-)