Il pleut il pleut bergè-reuhhhh
Week-end dans la Nièvre avec ma soeur.
Comment dire... J'aimerais bien pouvoir exprimer la chose clairement : alors je n'utiliserai que ces quelques mots, c'était mortel, tout simplement mortel. Suicidaire, même. Je voulais juste dire qu'heureusement que les petits bébés chevaux et les bébés vaches étaient là, sinon je crois que je me serais foutue dans le canal avec mon vélo. Et je me sentais en plus tellement lourde, que ça aurait été physiquement impossible pour ma soeur de me récupérer. Donc ce sont des bébés animaux qui m'ont remonté le moral tout le week-end ! et oui comme quoi tout est possible, voyez-vous...
En fait, ce que je voulais vraiment dire, c'est que... Quelles sont les choses qui commencent bien et qui finissent bien ? Elles sont très rares, voire inexistantes. C'est subjectif, bien évidemment. Quand je pense aux vacances paradisiaques que j'ai pu passer là-bas, un jour, entourée d'une dizaine de personnes à chaque fois, ça riait tout le temps, ça criait, ça blablatait sans arrêt, on sortait, on rentrait, les déjeuners et dîners de famille qui duraient une éternité, et le bonheur, tout simplement. Pourquoi on ne sait pas profiter des choses ? L'une des raisons à cela, c'est qu'on a la bêtise de penser que ça va durer toujours. Prenez un exemple. Pour chaque chose qui commence, on n'arrive pas à en imaginer la fin. On sait qu'elle est probable, mais on laisse couler le temps, et une nuit soudain on se réveille en sursaut, et tout s'est écroulé. On essaye de récupérer des bribes, à gauche à droite, mais c'est fini c'est pas la peine, y a plus rien. Et les souvenirs, ça vaut rien. Ok je ferai mieux de me concentrer sur ma vie d'aujourd'hui, et celle des autres autour de moi qui me sont proches. Mais j'ai du mal aussi à ne pas tout renvoyer au passé.
Et comment avancer chaque jour si un événement à chaque fois nous assomme, fait qu'on s'écroule par terre. Les plus forts seulement arrivent à se relever, et pour les autres ils sont victimes de la plus grande calamité du siècle : la dépression.
Conclusion : Dieu merci je n'ai pas un tempérament dépressif.
Ouaisssss je suis hyper joyeuse ce matin... ma boss est pas là, et mon big boss ne m'a jamais fait confiance. Autant dire qu'une suuuuper journée s'annonce... heureusement la soirée sera meilleure... z'espère.
PS : joyeux anniversaire ma petite Delphine !!!